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Festival Emmenez-moi : quels sont les 5 nouveaux sites de l'édition 2023 ?
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Aujourd’hui charmant village de caractère, Grez-sur-Loing était au Moyen Âge au carrefour des échanges commerciaux entre la route royale et la rivière du Loing transitant vers Paris. De cet héritage médiéval, il ne reste que trois édifices protégés au titre des monuments historiques :
- la tour de Ganne,
- l’église Notre-Dame et Saint-Laurent,
- le pont de pierre ainsi que plusieurs des caves voûtées.
Cette ancienne usine, en activité du XVIIIe siècle jusqu’à la fin des années 1990, produisait des tuiles et des briques artisanales.
Depuis l’arrêt de la production, la nature avait progressivement repris ses droits recouvrant de végétation les 17 bâtiments de la tuilerie.
Mais, la tuilerie retrouve aujourd'hui une nouvelle jeunesse ! Ses nouveaux propriétaires restaurent le site pour sauvegarder ce patrimoine industriel en péril et en faire un lieu de création artistique.
Fondée en 1903 par le comédien Constant Coquelin, premier interprète de Cyrano de Bergerac, la Maison des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames accueille une soixantaine de comédiens à la retraite, aux revenus modestes pour la plupart. Le projet est confié à l’architecte René Binet (1866-1911), connu pour avoir réalisé la porte monumentale de l’Exposition Paris 1900 et une annexe des Grands Magasins du Printemps.
C'est au cœur d’un vaste parc, que le bâtiment est construit dans le style « Art nouveau », à la mode à l’époque. La maison est un lieu de vie. Un théâtre de plein air puis un théâtre couvert sont construits. De nombreuses pièces y sont jouées jusque dans les années 1960.
Le site de Saint-Séverin, implanté sur un éperon rocheux facilement défendable, a été occupé depuis au moins le Ve millénaire avant notre ère : les néolithiques, premiers agriculteurs-éleveurs, y ont trouvé refuge, de même que, plus tard, leurs descendants de la fin de l'âge du Bronze.
À cette fonction de retranchement s'est substitué, après plusieurs siècles, un statut religieux, lié à la fondation de l'abbaye au cours du Haut Moyen Âge. Celle-ci connut une certaine prospérité du fait du pèlerinage dédié à son saint patron. Au Moyen Âge le rayonnement de l'abbaye se confirma, comme le montrent l'extension et la qualité des constructions.
À l’intérieur des remparts, cantonnés de tours, la ville conserve un patrimoine civil et religieux exceptionnel : Hôtel-Dieu, hôtel de la monnaie, églises offrant de superbes portails et de curieux chapiteaux. Enfin la vallée du Fusain invite à flâner autour des innombrables lavoirs.
En 1855, Jean-Baptiste Potier achète le château que le baron Régnard de Lagny, maire de la Ferté, a fait édifier au début du 19e siècle. Il décide d’agrandir le parc et acquiert pour cela de nouvelles parcelles dont celle de la Fontaine-aux-Pigeons qui donnera son nom au domaine.
Après la Seconde Guerre mondiale, le château est détruit et le domaine divisé. La commune rachète le parc de la Fontaine-aux-Pigeons en 1984 et l’ouvre au public.
Jean-Baptiste Potier aménage un grand parc paysager à l’anglaise, planté de nombreuses essences ramenées au fil de ses voyages. Selon le goût de l’époque, l’ornementation du parc est simple mais néanmoins pittoresque.
Au fil de la promenade, on découvre un chalet, un pigeonnier, des rocailles en pierre meulière. Le charme opère, notamment en raison de la beauté de ses arbres : hêtres, frênes, tilleuls, pins, chênes, marronniers, érables, liquidambar peupliers, charmes, mélèze, noyer, cerisiers...